Keira La Belette
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Keira La Belette
Proposition de Background Keira
Le désert à perte de vue, le vent sec et chaud du sud soulève le sable de cette région aride et vient transpercer les fines mailles de mes habits, pour me piquer le corps comme des myriades de dards affûtés.
Derrière, plus rien ne m’attends, que la désolation de cette terre occupée par un Dieu trop orgueilleux pour se rendre compte que ses ouailles souffrent d’un complexe de supériorité démesuré, les vouant à une vie de servitude et à la privation du bien le plus précieux qu’aucun dieux ne pourra jamais nous enlever : le libre arbitre.
Aujourd’hui, moi, Keira de mon prénom, « La Belette » pour les autorités locales qui me recherchent toujours activement pour les multiples vols que j’ai commis, je choisi !
Je laisse ici mes chaînes et décide de mon destin.
Set, tu nous as pris notre identité. Mais saches une chose, tu n’es qu’un Dieu et tous savons que tu nous envie toi et les autres de ton espèce, car les dieux font les légendes tandis que les Hommes, eux, écrivent l’Histoire.
Quand dans plusieurs siècles ils t’auront oublié au profit d’un autre, tu comprendras que j’avais raison.
Elle venait de vivre son seizième solstice d’été quand la jeune stygienne décida de partir découvrir les pays d’au-delà les montagnes qui bordaient le grand désert aride du nord.
Un long voyage allait la mener d’aventures en rencontres et de rencontres en découvertes.
Elle traversa les grandes montagnes enneigées, faillit y mourir de froid, puis se retrouva dans des vallées verdoyantes et sauvages où la faune et la flore représentaient un danger inconnu.
Elle survécu à bien des situations et des maladies. La fièvre manqua de l’emporter de peut, dans cette forêt vierge hostile, mais chaque fois, elle survécu, s’inspirant des animaux, les observant manger et dormir, se mouvoir dans leur environnement.
Chaque jour, elle apprenait.
Son voyage était plus un parcours initiatique qu’une simple aventure. Des longs mois passèrent jusqu’à ce qu’elle arrive en terre civilisée. Elle avait jusque-là survécu en mangeant les fruits de la terre et en chassant, à l’occasion. Mais elle excellait dans un art bien moins avouable.
Depuis sa tendre enfance, elle volait pour se nourrir et passait son temps à s’approprier les biens monétaires des riches marchands de sa région en se faufilant chez eux. Puis, elle les échangeait contre des équipements ou de la nourriture.
Elle avait développé une aptitude à se dissimuler dans son environnement et, si elle était découverte, elle courait, sautant de toit en toit, escaladant les murs pour fuir et sauver sa vie qui n’aurait pas été épargnée par les tribunaux stygiens. Toutes ces années de roublardise lui enseignèrent la maîtrise de son corps et lui firent acquérir une habileté extraordinaire.
La première rencontre qui changea sa vie intervint une matinée de printemps dans un pays austère où les hommes ne connaissaient d’autres langages que celui de l’épée et du bouclier.
Une terre où les hommes disent qu’il ne faut pas y venir pour chercher un dieu.
Assurément elle n’était pas venue ici pour cela.
(HRP) n'hésitez pas à donner votre avis et pourquoi pas à entre-croiser nos BG(HRP)
Le désert à perte de vue, le vent sec et chaud du sud soulève le sable de cette région aride et vient transpercer les fines mailles de mes habits, pour me piquer le corps comme des myriades de dards affûtés.
Derrière, plus rien ne m’attends, que la désolation de cette terre occupée par un Dieu trop orgueilleux pour se rendre compte que ses ouailles souffrent d’un complexe de supériorité démesuré, les vouant à une vie de servitude et à la privation du bien le plus précieux qu’aucun dieux ne pourra jamais nous enlever : le libre arbitre.
Aujourd’hui, moi, Keira de mon prénom, « La Belette » pour les autorités locales qui me recherchent toujours activement pour les multiples vols que j’ai commis, je choisi !
Je laisse ici mes chaînes et décide de mon destin.
Set, tu nous as pris notre identité. Mais saches une chose, tu n’es qu’un Dieu et tous savons que tu nous envie toi et les autres de ton espèce, car les dieux font les légendes tandis que les Hommes, eux, écrivent l’Histoire.
Quand dans plusieurs siècles ils t’auront oublié au profit d’un autre, tu comprendras que j’avais raison.
Elle venait de vivre son seizième solstice d’été quand la jeune stygienne décida de partir découvrir les pays d’au-delà les montagnes qui bordaient le grand désert aride du nord.
Un long voyage allait la mener d’aventures en rencontres et de rencontres en découvertes.
Elle traversa les grandes montagnes enneigées, faillit y mourir de froid, puis se retrouva dans des vallées verdoyantes et sauvages où la faune et la flore représentaient un danger inconnu.
Elle survécu à bien des situations et des maladies. La fièvre manqua de l’emporter de peut, dans cette forêt vierge hostile, mais chaque fois, elle survécu, s’inspirant des animaux, les observant manger et dormir, se mouvoir dans leur environnement.
Chaque jour, elle apprenait.
Son voyage était plus un parcours initiatique qu’une simple aventure. Des longs mois passèrent jusqu’à ce qu’elle arrive en terre civilisée. Elle avait jusque-là survécu en mangeant les fruits de la terre et en chassant, à l’occasion. Mais elle excellait dans un art bien moins avouable.
Depuis sa tendre enfance, elle volait pour se nourrir et passait son temps à s’approprier les biens monétaires des riches marchands de sa région en se faufilant chez eux. Puis, elle les échangeait contre des équipements ou de la nourriture.
Elle avait développé une aptitude à se dissimuler dans son environnement et, si elle était découverte, elle courait, sautant de toit en toit, escaladant les murs pour fuir et sauver sa vie qui n’aurait pas été épargnée par les tribunaux stygiens. Toutes ces années de roublardise lui enseignèrent la maîtrise de son corps et lui firent acquérir une habileté extraordinaire.
La première rencontre qui changea sa vie intervint une matinée de printemps dans un pays austère où les hommes ne connaissaient d’autres langages que celui de l’épée et du bouclier.
Une terre où les hommes disent qu’il ne faut pas y venir pour chercher un dieu.
Assurément elle n’était pas venue ici pour cela.
(HRP) n'hésitez pas à donner votre avis et pourquoi pas à entre-croiser nos BG(HRP)
Dernière édition par Keira le Sam 23 Fév - 20:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Keira La Belette
[HRP]Superbe intro! Pa contre
c'est pas plutôt avec des A?[/HRP]s’inspirent des animaux, les observent manger et dormir
Argan- Titre :
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Re: Keira La Belette
/HRP : cool ça Keira ! C'est quoi la rencontre ? On attend la suite !!!
Morrigan- Titre :
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Re: Keira La Belette
/HRP zéro conseil à te donner c'est sympa comme çà .........a si un seul la suite
Invité- Invité
Re: Keira La Belette
Deux hivers avaient passés depuis son départ, et tandis que la rosée commençait à ruisseler le long de sa cape, les brumes matinales firent place à une aube nouvelle. Un soleil printanier commençait à réchauffer la lande verdoyante et les hautes herbes grasses dansaient sous la conduite d’une brise caressante.
Keira semblait, pour la première fois depuis longtemps, en paix. Elle se leva, s’étira, admirative devant tant de beauté. Elle avait atteint son but. Trouver une terre où les hommes ne prient pas un dieu quelconque pour faire tomber la pluie, une terre où le soleil ne brûle pas les peaux trop sèches et où les vents n’éveillent pas les fléaux de la nature, ces nuages d’insectes ravageurs et destructeurs.
Souriante, elle repris son chemin en direction du bas de la vallée et ne tarda pas à rejoindre un petit sentier qu’elle décida de suivre. Après quelques minutes de marche elle entendit des cris et le bruit fort du métal qui s’entre choque. A l’affût, elle s’approcha et aperçu, en contre bas, cinq individu en combat engagé. Furtivement elle se rapprocha d’avantage pour mieux comprendre ce qui se tramait.
Un guerrier de grande stature, carapaçonné dans une armure de plaques ciselées finement, tenant en main gauche un grand pavois et une épée bâtarde dans l’autre, était en train d'en découdre avec 4 bandits de grands chemins ou mercenaires bien équipé.
Un homme était déjà à terre, mourrant.
Le guerrier arborait fièrement les couleurs de son clan et haranguait ses assaillants tout en parant les coups d’épée et en fracassant les boucliers de ses lâches adversaires. Keira tomba en admiration devant tant de courage au combat. Elle n’était pas adepte du combat ouvert mais elle ne pu s’empêcher d’admettre que la technique employée par le lourd guerrier était payante. Un deuxième protagoniste tomba alors sous les coups fulgurants du guerrier impitoyable. Quand celui-ci toucha le sol, un cri plus fort se fit entendre :
« Pour Arkenstone » !
C’est alors que le « Pourfendeur » entra dans une rage sanguinaire, les impacts redoublèrent d’intensité et bien que le guerrier semblait avoir le dessus, un élément extérieur allait bientôt intervenir en sa défaveur.
Keira distingua, sur le flanc du « Pourfendeur », à une trentaine de mètres, un autre assaillant en train d’armer une arbalète. Il se croyait bien caché mais l’œil averti de La Belette le vit rapidement. L’arbalète était presque armée, alors que le guerrier s’était encore débarrassé d’un troisième ennemi. L’un des deux bandits resté en combat, sembla paniquer et ne pu s’empêcher de crier à l’arbalétrier : « Tir, tir ou nous sommes mort ! ».
Le Pourfendeur jeta un œil rapide et constata que son flanc faible allait être transpercé par un carreau d’arbalète. Il compris tout de suite que rien n’y ferait et se prépara à l’impact. Il savait que le carreau ne le tuerait pas instantanément et que le temps de recharger il serait venu à bout des deux derniers hommes au corps à corps.
Mais c’était compté sans La Belette qui ne laisserait pas ce courageux guerrier aux proies à de vils « Sansbourse ».
Elle frappa aussi vite que le serpent et le poison paralysant ne laissa à sa proie que le temps de s’effondrer, raide comme une trique.
Surpris de ne pas avoir été touché, le guerrier, qui en avait fini de son rude combat se retourna, bouclier devant, pour faire face à l’arbalétrier.
(HRP)un tank d'Arkenstone se reconnaissant dans ce noble et preux chevalier est prié de se manifesté! cela m'aiderait grandement pour la suite de mon BG...allez, mais euuuuh.(HRP)
Keira semblait, pour la première fois depuis longtemps, en paix. Elle se leva, s’étira, admirative devant tant de beauté. Elle avait atteint son but. Trouver une terre où les hommes ne prient pas un dieu quelconque pour faire tomber la pluie, une terre où le soleil ne brûle pas les peaux trop sèches et où les vents n’éveillent pas les fléaux de la nature, ces nuages d’insectes ravageurs et destructeurs.
Souriante, elle repris son chemin en direction du bas de la vallée et ne tarda pas à rejoindre un petit sentier qu’elle décida de suivre. Après quelques minutes de marche elle entendit des cris et le bruit fort du métal qui s’entre choque. A l’affût, elle s’approcha et aperçu, en contre bas, cinq individu en combat engagé. Furtivement elle se rapprocha d’avantage pour mieux comprendre ce qui se tramait.
Un guerrier de grande stature, carapaçonné dans une armure de plaques ciselées finement, tenant en main gauche un grand pavois et une épée bâtarde dans l’autre, était en train d'en découdre avec 4 bandits de grands chemins ou mercenaires bien équipé.
Un homme était déjà à terre, mourrant.
Le guerrier arborait fièrement les couleurs de son clan et haranguait ses assaillants tout en parant les coups d’épée et en fracassant les boucliers de ses lâches adversaires. Keira tomba en admiration devant tant de courage au combat. Elle n’était pas adepte du combat ouvert mais elle ne pu s’empêcher d’admettre que la technique employée par le lourd guerrier était payante. Un deuxième protagoniste tomba alors sous les coups fulgurants du guerrier impitoyable. Quand celui-ci toucha le sol, un cri plus fort se fit entendre :
« Pour Arkenstone » !
C’est alors que le « Pourfendeur » entra dans une rage sanguinaire, les impacts redoublèrent d’intensité et bien que le guerrier semblait avoir le dessus, un élément extérieur allait bientôt intervenir en sa défaveur.
Keira distingua, sur le flanc du « Pourfendeur », à une trentaine de mètres, un autre assaillant en train d’armer une arbalète. Il se croyait bien caché mais l’œil averti de La Belette le vit rapidement. L’arbalète était presque armée, alors que le guerrier s’était encore débarrassé d’un troisième ennemi. L’un des deux bandits resté en combat, sembla paniquer et ne pu s’empêcher de crier à l’arbalétrier : « Tir, tir ou nous sommes mort ! ».
Le Pourfendeur jeta un œil rapide et constata que son flanc faible allait être transpercé par un carreau d’arbalète. Il compris tout de suite que rien n’y ferait et se prépara à l’impact. Il savait que le carreau ne le tuerait pas instantanément et que le temps de recharger il serait venu à bout des deux derniers hommes au corps à corps.
Mais c’était compté sans La Belette qui ne laisserait pas ce courageux guerrier aux proies à de vils « Sansbourse ».
Elle frappa aussi vite que le serpent et le poison paralysant ne laissa à sa proie que le temps de s’effondrer, raide comme une trique.
Surpris de ne pas avoir été touché, le guerrier, qui en avait fini de son rude combat se retourna, bouclier devant, pour faire face à l’arbalétrier.
(HRP)un tank d'Arkenstone se reconnaissant dans ce noble et preux chevalier est prié de se manifesté! cela m'aiderait grandement pour la suite de mon BG...allez, mais euuuuh.(HRP)
Dernière édition par Keira le Sam 8 Mar - 11:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Keira La Belette
[HRP]
Encore !!! Encore...
[/HRP]
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Re: Keira La Belette
L’armure du Templier noir était finement ouvragée, et laissait apparaitre à quelques endroits une peau clair et sale marquée par de nombreuses cicatrices. Ces veines rougeâtres avaient gonflées sous l’adrénaline du combat et Goldorius était dans un état si frénétique que la plaque fumait encore…
Il contemplait la jeune femme qui venait d’abattre instinctivement un de ces ennemis, et commençait à s’approcher d’elle pour mieux distinguer qui elle était, l’arme et le bouclier au poing pour sa propre sécurité.
Quand soudain un des hommes à terre qui avait feinté la mort se releva d’un bon, courant vers le templier pour lui planter un poignard dans le dos. Mais ces brigands sont tout sauf de bons combattants, il avait fait autant de bruit qu’un ours sauvage des montagnes écrasant les os de son repas passé.
Goldorius se retourna en lui assenant un coup de bouclier d’une tel puissance qu’il projeta l’homme à terre quelques mètres plus loin. Ces yeux se mirent à briller d’un rouge sang, et un tourbillon de poussière et d’ombres opaques se formait autour de lui quant il gesticulait les bras pour entamer son rituel. D’un mouvement sec il montra du doigt le brigand qui sonné se remettait à peine du violent choc qu’il venait d’encaisser. Une créature d’ombre et de fumée semblait comme projetée du nuage noir pour fondre sur sa cible…
Le combat fut si rapide et si glauque qu’il en est indescriptible, le brigand venait de connaitre à ses dépends la puissance des forces obscures d’un Templier maudit, et les quelques lambeaux de chaire et de peau qui retombaient lentement au sol témoignaient de la violence de son supplice.
La rage était retombée, Goldorius se tourna vers la Stygienne un sourire au coin des lèvres :
« Ou est l’honneur ... en attaquant dans le ... dos ! … il ne méritait même pas ... que je me déplace pour lui régler son compte… » dit-il essoufflé. Il reprit un instant sa respiration puis continua :
« Je suis Goldorius du clan Arkenstone, je te remercie grandement pour ton aide… je vois bien que tu n’es pas d’ici… mais qui es tu ? »
Il contemplait la jeune femme qui venait d’abattre instinctivement un de ces ennemis, et commençait à s’approcher d’elle pour mieux distinguer qui elle était, l’arme et le bouclier au poing pour sa propre sécurité.
Quand soudain un des hommes à terre qui avait feinté la mort se releva d’un bon, courant vers le templier pour lui planter un poignard dans le dos. Mais ces brigands sont tout sauf de bons combattants, il avait fait autant de bruit qu’un ours sauvage des montagnes écrasant les os de son repas passé.
Goldorius se retourna en lui assenant un coup de bouclier d’une tel puissance qu’il projeta l’homme à terre quelques mètres plus loin. Ces yeux se mirent à briller d’un rouge sang, et un tourbillon de poussière et d’ombres opaques se formait autour de lui quant il gesticulait les bras pour entamer son rituel. D’un mouvement sec il montra du doigt le brigand qui sonné se remettait à peine du violent choc qu’il venait d’encaisser. Une créature d’ombre et de fumée semblait comme projetée du nuage noir pour fondre sur sa cible…
Le combat fut si rapide et si glauque qu’il en est indescriptible, le brigand venait de connaitre à ses dépends la puissance des forces obscures d’un Templier maudit, et les quelques lambeaux de chaire et de peau qui retombaient lentement au sol témoignaient de la violence de son supplice.
La rage était retombée, Goldorius se tourna vers la Stygienne un sourire au coin des lèvres :
« Ou est l’honneur ... en attaquant dans le ... dos ! … il ne méritait même pas ... que je me déplace pour lui régler son compte… » dit-il essoufflé. Il reprit un instant sa respiration puis continua :
« Je suis Goldorius du clan Arkenstone, je te remercie grandement pour ton aide… je vois bien que tu n’es pas d’ici… mais qui es tu ? »
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Re: Keira La Belette
Je me prénomme Keira, mais suis connue sous le pseudonyme de « La Belette », dans mon pays. Je viens de Stygie, et suis partie de la terre qui m’a vue naître il y a plus de deux hiver. En temps normal je ne suis pas du genre à me mêler des affaires des autres et bien qu’il ne fasse aucun doute, quant au fait que tu sortirais de ton combat vivant, je me suis permise de te donner un petit coup de pouce. J’espère ne pas t’avoir froissé.
Keira se sentait toujours très à son aise, quelque que soit la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle se reconnu dans ce vaillant guerrier, non pas par sa méthode, mais par sa confiance en lui. A aucun moment Keira n’avait vu l’homme douter. Il savait que l’issue lui serait favorable.
Tout comme lui, Keira ne connaissait pas la peur.
Je devine que tu traînes un lourd passé, homme du Nord... Nous sommes fait pour nous entendre.
Elle trouvait toujours les mots pour mettre à l’aise ses interlocuteurs et le doute n’avait de place dans ses paroles. Si elle devait se tromper, alors elle en assumerait les conséquences.
La Belette avait vécu, bien trop tôt, les tourments que la vie réserve, normalement, aux adultes. Mais cela n’attaquait en rien son optimisme, et malgré le fait que son passif n’était que trop rempli d’expériences malsaines, elle irait toujours là où son cœur la guiderait.
Aujourd’hui, il l’avait guidée dans cette vallée, à la rencontre d’un être, de prime abord très différent, mais qui en fait était très ressemblent.
Keira se sentait toujours très à son aise, quelque que soit la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle se reconnu dans ce vaillant guerrier, non pas par sa méthode, mais par sa confiance en lui. A aucun moment Keira n’avait vu l’homme douter. Il savait que l’issue lui serait favorable.
Tout comme lui, Keira ne connaissait pas la peur.
Je devine que tu traînes un lourd passé, homme du Nord... Nous sommes fait pour nous entendre.
Elle trouvait toujours les mots pour mettre à l’aise ses interlocuteurs et le doute n’avait de place dans ses paroles. Si elle devait se tromper, alors elle en assumerait les conséquences.
La Belette avait vécu, bien trop tôt, les tourments que la vie réserve, normalement, aux adultes. Mais cela n’attaquait en rien son optimisme, et malgré le fait que son passif n’était que trop rempli d’expériences malsaines, elle irait toujours là où son cœur la guiderait.
Aujourd’hui, il l’avait guidée dans cette vallée, à la rencontre d’un être, de prime abord très différent, mais qui en fait était très ressemblent.
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Re: Keira La Belette
Connaîtrais-tu un endroit tranquille ou je pourrais m’arrêter quelques jours, Goldorius?
Je manque de provisions et oser caresser l’idée de dormir dans un vrai lit, et non pas suspendu à un arbre dans mon hamac, me réjouirai grandement. J’ai bien sûr quelques économies, et un bon repas chaud dans une bonne auberge, de ton conseil, me siérait parfaitement.
Keira s’approcha de Goldorius en fouillant dans son sac à dos. Elle en ressorti une petite trousse contenant différentes fioles et divers herbes séchées.
Pour tes blessures, je peux te donner cela, à boire de suite, c’est une substance de ma fabrication, ça accélérera ta récupération et tu peux appliquer ces herbes sur les plaies ouvertes, cela désinfectera et facilitera la cicatrisation.
Goldorius marqua, un bref instant, une hésitation, sans doute avait il de quoi se restaurer lui-même, et remercia La Belette pour son obligeance. Il pris la fiole, la rangea dans une sacoches de son ceinturon et appliqua les quelques herbes sur ses plaies. Keira souri et ne demanda pas au fier guerrier pourquoi il ne bût pas la fiole sous ses yeux, sans prendre de précaution. Il y avait cent raisons de ne pas boire cette fiole, elle aurait sans nul doute fait de même. L’essentiel, à ses yeux était qu’elle l’avait donnée et elle savait que Goldorius lui en était reconnaissant.
Le Pourfendeur scruta Keira un instant et lui dit :
- Je descend dans la vallée, je rejoins mon camp, désires-tu faire route avec moi ? Nous croiserons un Lieu-dit, où tu pourras te reposer.
- Avec plaisir, Goldorius.
C’est ainsi que l’assassine Stygienne et le Templier Noir Cymmérien prirent la route, après que Keira û dépouillé le cadavre de l’homme qu’elle avait tué. Elle ne toucha pas aux autres qui appartenait à Goldorius. Bien sûr, en temps normal, elle se serait servie, mais là, c’était différent.
Le soleil brillait et les oiseaux chantaient. La Belette qui n’avait û d’autres interlocuteurs que les arbres sur lesquels elle dormait ou les animaux qu’elle croisait, revivait à l’idée de partager ces quelques lieux en compagnie de ce beau guerrier. Sa nature, extravertie, pour ne pas employer de mots plus fort resurgit immédiatement et Goldorius allait bientôt se rendre compte que la petite femme n’était pas avare de paroles et d’histoires. Il ne pu placer un seul mot sur des lieux, mais cela l’amusait et les anecdotes de La Belette l’intéressait au plus haut point. Elle venait de loin et chaque renseignement concernant des mouvements d’armées, des us et coutumes, tout était bon à savoir pour Goldorius. Pour ne pas être surpris, il faut savoir où se trouve son ennemi, son dernier combat le lui avait rappelé. L’itinéraire qu’elle avait emprunté était aussi peut commun et les détails sur les rencontres, les peuplades et toutes autres renseignements au sujet de son voyage étaient une vrai mine d’or.
Il n’est pas présomptueux de dire que ces deux compagnons de route commençaient à tisser des liens d’amitié.
Je manque de provisions et oser caresser l’idée de dormir dans un vrai lit, et non pas suspendu à un arbre dans mon hamac, me réjouirai grandement. J’ai bien sûr quelques économies, et un bon repas chaud dans une bonne auberge, de ton conseil, me siérait parfaitement.
Keira s’approcha de Goldorius en fouillant dans son sac à dos. Elle en ressorti une petite trousse contenant différentes fioles et divers herbes séchées.
Pour tes blessures, je peux te donner cela, à boire de suite, c’est une substance de ma fabrication, ça accélérera ta récupération et tu peux appliquer ces herbes sur les plaies ouvertes, cela désinfectera et facilitera la cicatrisation.
Goldorius marqua, un bref instant, une hésitation, sans doute avait il de quoi se restaurer lui-même, et remercia La Belette pour son obligeance. Il pris la fiole, la rangea dans une sacoches de son ceinturon et appliqua les quelques herbes sur ses plaies. Keira souri et ne demanda pas au fier guerrier pourquoi il ne bût pas la fiole sous ses yeux, sans prendre de précaution. Il y avait cent raisons de ne pas boire cette fiole, elle aurait sans nul doute fait de même. L’essentiel, à ses yeux était qu’elle l’avait donnée et elle savait que Goldorius lui en était reconnaissant.
Le Pourfendeur scruta Keira un instant et lui dit :
- Je descend dans la vallée, je rejoins mon camp, désires-tu faire route avec moi ? Nous croiserons un Lieu-dit, où tu pourras te reposer.
- Avec plaisir, Goldorius.
C’est ainsi que l’assassine Stygienne et le Templier Noir Cymmérien prirent la route, après que Keira û dépouillé le cadavre de l’homme qu’elle avait tué. Elle ne toucha pas aux autres qui appartenait à Goldorius. Bien sûr, en temps normal, elle se serait servie, mais là, c’était différent.
Le soleil brillait et les oiseaux chantaient. La Belette qui n’avait û d’autres interlocuteurs que les arbres sur lesquels elle dormait ou les animaux qu’elle croisait, revivait à l’idée de partager ces quelques lieux en compagnie de ce beau guerrier. Sa nature, extravertie, pour ne pas employer de mots plus fort resurgit immédiatement et Goldorius allait bientôt se rendre compte que la petite femme n’était pas avare de paroles et d’histoires. Il ne pu placer un seul mot sur des lieux, mais cela l’amusait et les anecdotes de La Belette l’intéressait au plus haut point. Elle venait de loin et chaque renseignement concernant des mouvements d’armées, des us et coutumes, tout était bon à savoir pour Goldorius. Pour ne pas être surpris, il faut savoir où se trouve son ennemi, son dernier combat le lui avait rappelé. L’itinéraire qu’elle avait emprunté était aussi peut commun et les détails sur les rencontres, les peuplades et toutes autres renseignements au sujet de son voyage étaient une vrai mine d’or.
Il n’est pas présomptueux de dire que ces deux compagnons de route commençaient à tisser des liens d’amitié.
Invité- Invité
Re: Keira La Belette
[/HRP] vraiment tres bien,[/HRP]
Chesta- Epée à deux Mains
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Re: Keira La Belette
La matinée passa très vite, trop vite même, aux yeux de Keira. Elle avait rencontré là, un homme tout à fait intéressant. Il était rude et mystérieux mais ne manquait pas d’humour. Il n’eut point le temps d’en dire beaucoup, tant La Belette fît la pipelette. A plusieurs reprises, il se contenta de sourire ou de rire en réponse à la joie qu’afficha Keira tout au long de la descente dans la valée.
Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, ils arrivèrent en vue du lieu-dit dont avait fait mention Goldorius.
- Et bien te voilà arrivée, Keira. Ici tu ne devrais pas rencontrer de problèmes, tu es maintenant sur les terres du Clan Arkenstone.
- Je te remercie mille fois homme du Nord, ce fut un véritable plaisir de partager cette matinée en ta compagnie. J’espère sincèrement que nos chemins se croiseront à nouveau.
- Ce fut également un plaisir pour moi, petite Stygienne, si quelqu’un te demandait ce que tu fais sur les terres d’Arkenstone, dis lui que Goldorius t’as donné son sauf-conduit sur ses terres.
Keira pris dans ses bras le fier Templier et lui offrit un doux baisé malicieux. Puis, elle tourna les talons et se dirigea vers la petite auberge. Elle jeta un dernier regard en arrière pour s’assurer, comme toutes jeunes et jolies filles l’auraient fait, que Goldorius la regardait encore. Il lui sourit et parti de son côté.
Quand Keira ouvrit la porte de la taverne, une grande sale s’offrit à elle. Male éclairée et basse de plafond, il y régnait une ambiance feutrée. Il était l’heure du repas de midi et bien du monde était attablé. Pourtant, parmi ces cimmériens et cimmériennes, la jeune Stygienne ne passa pas inaperçu. Dès qu’elle eut passé la porte, les regards se tournèrent vers elle et le silence tomba, comme une chape de plomb, sur l’assemblée.
Était-ce son équipement fort révélateur de sa condition ou était-ce tout simplement le fait qu’elle était Stygienne, mais, le tenancier de l’établissement ne lui réserva pas un accueil des plus chaleureux.
« Nous sommes complet, les tables libres sont réservées. »
Ne voulant pas faire d’histoire sur les terres du Clan Arkenstone, Keira ne se fît pas prier. Elle tourna les talons et ressorti de l’auberge. Elle savait que les préjugés traversent aussi les frontières et malgré l’envie d’en découdre avec ce genre d’individus, son devoir de respect envers le Cimmérien et son Clan lui interdit de rentrer en matière. Goldorius qui était en train de seller un cheval vit Keira ressortir presque aussi vite qu’elle n’était entrée. Surpris, il demanda ce qu’il en était.
- Et bien, vous mangez plutôt rapidement en Stygie.
- Malheureusement, les tables libres seraient réservées, m’a dit le tavernier.
A ces mots, Goldorius changea de faciès et la colère s’afficha sur son visage. Il pria Keira de l’accompagner en la saisissant par le bras.
- Toutes tes tables sont réservées, c’est bien cela. Écoutes moi bien, tavernier, tu es sur les terres du Clan Arkenstone et nous te mettons à disposition cette taverne. Sans ordres de notre Surintendant, tu ne décides pas des personnes qui te semble ou non digne de ton « Clac ». Morrigan décidera de la sanction qui t’attend. Quant à mon invitée, je l’emmène à l’auberge de notre camp, où l’accueil qui lui est réservé sera sans aucun doute plus chaleureux.
- Mais, Messire, nous ignorions qu’elle était votre invitée, elle ne nous a rien dit.
- Elle n’a pas à se justifier et quiconque se présente ici en paix n’a pas à le faire. Montre toi respectueux et cordial, en ces périodes de troubles, la bonne image que nous offrons de notre Clan est plus importante que jamais. N’oublie jamais que sans nous tu serais déjà mort et que ta famille a été, elle, accueilli à bras ouvert. Maintenant ne dis plus mot et sert convenablement les personnes qui te font vivre en paix.
« Je pense que l’accueil des guerriers et guerrières de mon Clan te sera plus expressif du sens de l’hospitalité des Cimmériens. »
A ces mots, Goldorius enfourcha son destrier et enjoignit Keira à monter devant lui. Elle s’assit en amazone sur les genoux du fier guerrier.
C’est ainsi que Keira se trouva en route vers le campement du Clan Arkenstone, avec pour hôte, l’un des plus éminents guerriers de la région.
(HRP) en ordre avec Goldorius(HRP)
Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, ils arrivèrent en vue du lieu-dit dont avait fait mention Goldorius.
- Et bien te voilà arrivée, Keira. Ici tu ne devrais pas rencontrer de problèmes, tu es maintenant sur les terres du Clan Arkenstone.
- Je te remercie mille fois homme du Nord, ce fut un véritable plaisir de partager cette matinée en ta compagnie. J’espère sincèrement que nos chemins se croiseront à nouveau.
- Ce fut également un plaisir pour moi, petite Stygienne, si quelqu’un te demandait ce que tu fais sur les terres d’Arkenstone, dis lui que Goldorius t’as donné son sauf-conduit sur ses terres.
Keira pris dans ses bras le fier Templier et lui offrit un doux baisé malicieux. Puis, elle tourna les talons et se dirigea vers la petite auberge. Elle jeta un dernier regard en arrière pour s’assurer, comme toutes jeunes et jolies filles l’auraient fait, que Goldorius la regardait encore. Il lui sourit et parti de son côté.
Quand Keira ouvrit la porte de la taverne, une grande sale s’offrit à elle. Male éclairée et basse de plafond, il y régnait une ambiance feutrée. Il était l’heure du repas de midi et bien du monde était attablé. Pourtant, parmi ces cimmériens et cimmériennes, la jeune Stygienne ne passa pas inaperçu. Dès qu’elle eut passé la porte, les regards se tournèrent vers elle et le silence tomba, comme une chape de plomb, sur l’assemblée.
Était-ce son équipement fort révélateur de sa condition ou était-ce tout simplement le fait qu’elle était Stygienne, mais, le tenancier de l’établissement ne lui réserva pas un accueil des plus chaleureux.
« Nous sommes complet, les tables libres sont réservées. »
Ne voulant pas faire d’histoire sur les terres du Clan Arkenstone, Keira ne se fît pas prier. Elle tourna les talons et ressorti de l’auberge. Elle savait que les préjugés traversent aussi les frontières et malgré l’envie d’en découdre avec ce genre d’individus, son devoir de respect envers le Cimmérien et son Clan lui interdit de rentrer en matière. Goldorius qui était en train de seller un cheval vit Keira ressortir presque aussi vite qu’elle n’était entrée. Surpris, il demanda ce qu’il en était.
- Et bien, vous mangez plutôt rapidement en Stygie.
- Malheureusement, les tables libres seraient réservées, m’a dit le tavernier.
A ces mots, Goldorius changea de faciès et la colère s’afficha sur son visage. Il pria Keira de l’accompagner en la saisissant par le bras.
- Toutes tes tables sont réservées, c’est bien cela. Écoutes moi bien, tavernier, tu es sur les terres du Clan Arkenstone et nous te mettons à disposition cette taverne. Sans ordres de notre Surintendant, tu ne décides pas des personnes qui te semble ou non digne de ton « Clac ». Morrigan décidera de la sanction qui t’attend. Quant à mon invitée, je l’emmène à l’auberge de notre camp, où l’accueil qui lui est réservé sera sans aucun doute plus chaleureux.
- Mais, Messire, nous ignorions qu’elle était votre invitée, elle ne nous a rien dit.
- Elle n’a pas à se justifier et quiconque se présente ici en paix n’a pas à le faire. Montre toi respectueux et cordial, en ces périodes de troubles, la bonne image que nous offrons de notre Clan est plus importante que jamais. N’oublie jamais que sans nous tu serais déjà mort et que ta famille a été, elle, accueilli à bras ouvert. Maintenant ne dis plus mot et sert convenablement les personnes qui te font vivre en paix.
« Je pense que l’accueil des guerriers et guerrières de mon Clan te sera plus expressif du sens de l’hospitalité des Cimmériens. »
A ces mots, Goldorius enfourcha son destrier et enjoignit Keira à monter devant lui. Elle s’assit en amazone sur les genoux du fier guerrier.
C’est ainsi que Keira se trouva en route vers le campement du Clan Arkenstone, avec pour hôte, l’un des plus éminents guerriers de la région.
(HRP) en ordre avec Goldorius(HRP)
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