Le Corbeau

LE CORBEAU

VANAHEIM, UN JOUR D’HIVER….

« La décision du chef de guerre est sans appel. Tu dois partir »
.
Akon, désesperé, regardait autour de lui. Les visages hostiles de ceux qu’il avait considéré comme son peuple le dévisageaient, sans la moindre trace de pitié.

« Le blizzard est proche, et vous me bannissez sans remord ? Njarl, n’ai-je pas sauvé ta vie il y a deux lunes ? Ulfgang, qui t’a fourni des couvertures l’été dernier ? Et toi, Eorl,… »

« C’est la loi. L’ainé hérite du titre de chef de guerre, et décide du devenir de ses frères. Résignes toi, ton frère cadet est parti à l’aurore… »

Voyant qu’il n’y avait aucune issue, Akon arracha la cape de fourrure d’un des spectateurs et tourna le dos à son passé.

…

Cela faisait trois jours qu’Akon attendait la fin du blizzard pour traverser la passe et s’éloigner définitivement de son clan
Caché sous une aspérité rocheuse, Akon pouvait regarder le domaine de ses ancêtres tout en s’abritant de la neige. La vallée et le fjord étaient recouverts d’un blanc linceiul, et battus par les vents.
Quelques points noirs progressaient vers la passe.
Etaient ils venus l’abattre à la demande de son frère ? ou bien…

L’homme qui menait le groupe, Njarl, leva la main en signe de paix.

« Akon, nous te suivons en exil. Un bateau est amarré dans une crique, à l’écart du village. Partons, nous reviendrons un jour chargés de richesse et reprendrons nos places parmi le clan. »



ASGALUN, sur la côte de SHEM…

A peine la silhouette de la ville disparue, le sifflement de flèches et de carreaux se fit entendre.

Akon lutta pour ne pas tomber sous son cheval agonisant, de peur que la masse de la bête ne l’écrase dans sa chute.

Il se releva prestement pour voir que la moitié des siens ne se relèverait jamais. Des hommes qui avaient affronté milles dangers, qui le suivait depuis le Nordheim, morts, en un instant. Les autres étaient engagés par une troupe d’hommes aux armures cuivrées.

Akon évita un coup de sabre et regarda les traits de ses agresseurs. Stygiens. Ainsi les shemites les avaient vendu à une bande d’esclavagistes. Njarl tomba à coté de lui, son sang éclaboussa le visage d’Akon. Les autres s’en sortaient mieux, leurs adversaires n’étaient vraiment pas à la hauteur des guerriers nordiques.

« Avec moi, regroupez vous ! On va vers le bateau, comme prévu. Thorgv, aide Heimdull, il n’arrive pas à sortir sa jambe de sous son cheval ! Prépare lui une attelle pendant que les autres…»

Un ordre sec en langage stygien précéda une nouvelle pluie de carreaux et de flèches, et tout espoir de fuite disparu. Les stygiens encerclèrent et désarmèrent les survivants, et Akon comprit qu’il ne reverrait jamais son clan, niché dans un fjord du Vanaheim…


MER DES BARACHAS

Un Bateau coule…des marins et des esclaves meurent dans une mer tourmentée. Le destin de quelques survivants est modifié par une lutte entre deux civilisations depuis longtemps disparues.


A suivre

BackGround "Classique" mais style enlevé, concis et bien écrit (à part quelques fautes d'orthographe). J'aime beaucoup !

TORTAGE, RUINES ACHERONIENNES

Depuis le promontoire, Akon observait la ville de Tortage. Sa mémoire était confuse, son identité lui échappait, mais il avait réussi a triompher des difficultés. Le cadavre du démon chauve souris gisait à ses pieds, démon qu’il avait lui-même engendré.

Au loin, un incendie s’attaquait a la ville.

« La résistance est entrée en action. Le moment est venu de quitter cette ile abandonnée des dieux… »

Akon descendit les volées de marche à grandes enjambées, impatient de se joindre aux combats…

CONARCH, CIMMERIE

Riderch le sage avait été clair. Le destin de Akon était de faire face à une divinité bannie du panthéon Atlante. Mais les évènements en Cimmérie ne permettaient pas combattre cette future menace. La Cimmérie était envahie. Les fils d’Ymir et les Vanirs tuaient tout sur leur passage, pris d’une frénésie meurtrière.

Cela avait été difficile, voir extrèmement illogique pour Akon de prendre part à la défense de la Cimmérie, de combattre son propre peuple. Mais à présent, l’identité, la nation et les motivations de ses adversaires ne l’intéressaient plus. La carrière de mercenaire qui s’ouvrait à lui était simple, claire et nette. Il vivrait pour l’argent, et c’est un autre métal qui allait mettre fin à ses jours.

RUINES ACHERONIENNES DES TERRES SAUVAGES, AQUILONIE

La sortie était proche…C’était la seconde fois que Akon traversait la pièce où gisait le démon. Du sang s’écoulait à flot depuis des statues qui le surplombaient, plusieurs dizaines de mètres plus haut.
Un de ses compagnons, un soldat, s’arreta un instant pour reprendre son souffle, et regarda le sol détrempé a ses pieds. Soudain, une main jailli d’une flaque de sang, happa sa jambe et l’emporta. Le temps qu’Akon cligne des yeux, l’homme avait disparu.

« Pas le temps de s’arreter, courrez ! »

Les derniers survivants ne perdirent pas leur temps et, finalement, la lumiére du soleil apparut au loin, a travers une porte en ruine.

Les aventuriers se regardèrent, le visage marqué par les épreuves cauchemardesques qu’ils avaient affrontés. Sans un mot, l’un d’entre eux partit, puis un autre, puis un autre. La communauté se sépara, chacun ne voulant plus revoir ses compagnons d’infortune, de peur que les souvenirs de cette aventure ne reviennent les hanter à jamais.

PORTES DE LA VILLE DES ARKENSTONE

Un milicien entra dans la pièce ou se tenaient plusieurs officiers en train de discuter des prochaines opérations militaires.
« Un homme est arrivé. Il offre ses services… »
« Faites le entrer. » lui répondit l’officier chargé du recrutement des mercenaires.

P.S désolé pour les fautes de frappe, j'écris en général pendant mes pauses déjeuner

Le bateau dragon accosta, sa coque raclant les galets du rivage. L’écume et les vaguelettes provoquées par l’accostage allèrent s’écraser sur les jambes de ceux qui s’étaient avancé vers le vaisseau dragon pour l’accueillir.

Akon descendit du bateau et fit face à ceux qui l’avait chassé il y si longtemps de son village natal.

L’un d’eux s’avanca.
« Tu es de retour, le Corbeau ? Nous t’avons banni il y a de cela plusieurs années. Tu as emporté avec toi plusieurs hommes. Vous avez tous été bannis. Que viens tu chercher ici ? »

L’homme porta sa main vers le fourreau de son épée, pour voir que celle-ci était dans les mains d’Akon, qui la plongea dans le ventre de son adversaire.

L’homme s’effondra et son sang se mela à l’eau de mer. Les autres membre du village, choqués, s’écartèrent tous.

D’un pas sûr, Akon se dirigea vers le hall des guerriers pour régler ses comptes.

…

La lumière du matin vint éclairer les habitations du village. En haut d’une colline, surplombant le village, le Hall des guerriers, ou viennent s’entrainer quotidiennement les membres du village, ou les banquets ont lieu et où le Jarl (duc) local siège, était étrangement calme.

Des portes entrouvertes, un homme blessé sortit, chancelant…son armure d’écailles était tachée de sang, tout comme sa cape de fourrure. Il portait de nombreuses blessures…Il buta contre le corps d’un des deux huskarls allongés devant la porte, qu’ils avaient protégée de leur vie.

L’homme arracha le cercle de métal qui ceignait son front.

« Akon ! C’est cela que tu cherches ? Traitre, viens à moi ! »

Dans le hall, ou gisait de nombreux corps, un homme sortit de l’ombre. Lui aussi portait de nombreuses blessures, et son armure était en ruine. Il pointa son épée ébrechée vers son frère.

« Il est temps d’en finir, Frère…je fatigue…J’espère que ton lit est confortable…. »

Les deux hommes sourirent.

« C’est vrai..il est temps. Je vais t’envoyer dans le hall d’Ymir »


Akon haussa les épaules. Le hall d’Ymir ? J’y suis déjà allé. J’ai rencontré ses fils et….et surtout sa fille. Je suis revenu à présent. Ce Jarldom est à moi. Il s’élanca vers son adversaire et l’abattit d’un coup d’épée brutal.

Les villageois gravirent la plaine et vinrent à sa rencontre.
« Akon le Corbeau….tu est le nouveau Jarl…Mais tu as tué tous les guerriers. Que comptes tu faire ? »

« Passer quelques années ici, Bran. Je vais vous entrainer, fonder une famille, me reposer…puis quand le moment sera venu, j’emmenerais ceux d’entre vous qui le meritent pour se battre sous la bannière d’Arkenstone ! »

Hrp/ voila, histoire de faire une pause en étoffant un peu mon personnage

Je comptes bien ramener d'autres joueurs de qualité avec moi à mon retour.
A bientot!

A bientot l'ami...

/HRP

A très bientôt l'ami alors

/HRP

/hrp
Profite de ta pose, irl avant tout
/hrp