[BG] Melithep

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Voici le BG de Melithep. Il est long. Je sais bien que peu de personnes lisent à fond les BGs, mais si je le post, c'est avant tout parce que j'aime écrire et aussi parce que j'aime la critique, qui me permet de m'améliorer.
Je me permet de préciser que certains passages risquent de choquer les plus sensibles.
Je précise parce qu’on m’a déjà fait la remarque…
Bonne lecture aux courageux et pour les plus tenaces, n'hesitez pas à critiquer, mais pas à la suite de ce fil. Par MP par exemple?
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- "Mais si… Tu vas voir que tu vas aimer ça! Tu en redemandera j’en suis certaine!"

- "Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Entre frère et soeur, je trouve cela étrange… Un peu dégoutant même!"

- "Ecoute. D’après ce que j’ai pu apprendre, c’est agréable. J’ai vraiment très envie d’essayer. En suite, comme tu le disais, nous sommes frère et sœur. Que rêver de mieux? Faire l’amour avec quelqu’un que tu connais bien, c’est quand même un plus non négligeable tu ne penses pas? Tu ne diras pas que je ne suis pas à ton gout, tu m’as toujours dit que j’étais jolie! Et puis tu à seize ans, c’est un bon age pour devenir un homme. Non?"

- "Si bien sur! Mais…"

- "Tu ne veux peut-être pas devenir un homme après tout!"

- "Mais si je veux devenir un homme! Mais imagine que père l’apprenne! Il nous tuerait sur le champ!"

- "Père est un crétin!"

- "Ne dit pas ça… Il est juste coincé par ses attributions qui l’obligent à se compromettre. Etre noble à Khemi n’est pas chose aisée! Ce serait différent à Luxur… Nous serions noyés dans la masse!"

- "A qui le dit tu! Pour commencer, père n’en saura rien. Je te le promets. En suite, nous ne feront rien de mal, quelque chose que l’on décrit comme agréable et que je me réjouie de vivre avec toi. Rien de plus. Et puis enfin et surtout, au delà d’un caprice, c’est une demande vitale pour moi. Fait moi confiance. Toi tu seras dans les hautes sphères, mais mon destin selon père sera tout autre! Et j’ai besoin que tu me rendes ce service."

- "Ecoute Melithep. Je comprends mais…"

- "Dans deux jours, c’est mon anniversaire. Je vais avoir dix huit ans. Je te demande cela comme cadeau que tu me fais d’avance! Au nom de notre pacte, tu te souviens, celui que nous avions fait enfants… Et bien tu ne peux refuser!"

- "C’est injuste de faire référence à ce pacte puéril!"

- "Tu apprendra que la justice n’est rien… Notion futile! Seul le pouvoir compte. Mais revenons à nos moutons. Ce soir, rendez-vous dans ma chambre à minuit."
Sur ces paroles, Melithep tourne les talons et s’en va en direction de la bibliothèque. Elle se dit à elle même:
- "Si il n’accepte pas, je suis morte dans deux jours…"


Le soir venu, Melithep attend son heure. Nue, sous les draps, elle guette le moindre bruit inhabituel. Minuit passe. Personne. Il faut qu’il vienne! Les mains moites, elle est nerveuse. Imperceptiblement, un bruissement se fait entendre. Melithep tend l’oreille et un sourire commence à apparaître sur son doux visage. Il arrive. Quelqu’un témoin de ce sourire et de ce regard vide d’émotion aurait cru voir un prédateur ayant repéré sa proie. Aucune bienveillance. Juste de la détermination. Melithep glisse une main sous l’oreiller pour s’assurer que ce qu’elle y a placé n’a pas bougé. Ce n’est pas le moment de tout faire capoter! Père n’aura pas ce qu’il souhaite. La mort attendra!
La porte de sa chambre s’entrebâille doucement. La tête de son frère apparaît dans l’encadrement, ses yeux fixent le lit de sa soeur. Il lance tout bas:

- "Méli? Tu dors?"

- "Non! Tu es en retard! Entre vite, si père t’entend, nous risquons de passer un sale quart d’heure!"

Se glissant dans la pièce, le jeune homme se met dos à la porte et semble attendre.
- "Viens vite! Ne trainons pas! Et nous serons mieux dans mon lit que contre la porte!"

- "Pourquoi dans ta chambre! Elle est tout près de celle de père, dans la mienne, nous serions bien plus…"

- "Trop tard! Et puis cela a son importance. Je t’expliquerais! Maintenant dépêches toi de retirer tes vêtements et de venir, faisons vite s’il te plait"

- "Bon, comme tu voudra, mais j’ai comme l’impression que nous allons faire quelque chose que je risque de regretter!"

- "Je te promet que tu ne regrettera pas." Doucement et pour elle même elle précise: "Tu ne pourra plus!"

Quelques minutes plus tard, les amants adultères sont enlacés et en pleine action. Le jeune homme retient son souffle pour éviter de faire du bruit, se laissant aller au plaisir, il prend de l’assurance et devient de plus en plus rapide, les yeux fermés, il se raidit d’un coup. Melithep, concentrée en cet instant n’attendait que cela. D’un mouvement de bassin, elle repousse son frère qui se laisse alors aller sur le ventre de la jeune femme.
Contre toute attente, Melithep enserre son cou de ses deux mains et essaye de l’étrangler.

Dans un râle, tentant vainement de s’extraire des mains de sa sœur, il éructe:
- "M… Rrr. Que fait tu Méli!?!"

- "Frappe moi si tu veux survivre! Je vais te tuer!"

- "Mais… Rhhaaa! Tu es folle…"

- "complètement oui!" Dit elle en serrant de plus belle "Si tu veux vivre frappe moi! Allez frappes! Par le suprême dirigeant des terres sombres… Si tu ne me frappes pas, je te tue!"

Au bord de l’apoplexie, le jeune homme frappe alors sa sœur démente, d’abord sans grande conviction, puis voyant que cela ne suffit pas, il redouble de coups, brisant le nez et fendant l’arcade sourcilière de Melithep. C’est à ce moment, qu’il entend cette dernière appeler au secours. Sur le coup, il fut surpris, elle risquait tout autant que lui les foudres du paternel. Sentant la pression des mains de Melithep se relâcher, il cesse de frapper, et essaye de la faire taire en mettant les deux mains sur la bouche de sa sœur.
Melithep glisse alors sa main sous son oreiller et en sort un coupe papier, qu’en un instant elle élève le plus haut possible avant, d’un coup brusque, l’enfoncer dans la nuque de son frère, qui n’a comme réaction qu’un simple regard surprit, avant de lamentablement s’écrouler sur sa soeur fratricide.

Melithep continue d’appeler au secours:

- "Père! Père à l’aide! Il va me tuer!"

Dans un fracas soudain, le patriarche pénètre dans la chambre, une dague à la main.

- "Père… Je n’ai pu faire autrement! Il… Il m’a violé! Tout est foutu! Je n’aurais jamais plus l’opportunité d’être sacrifiée vierge… Je suis désolée! Je suis souillée à jamais maintenant! Je voulais tant vous faire plaisir, j’ai essayé de résister je vous le promet! Vous ne pourrez plus négocier votre départ pour Luxur avec ce prêtre, en échange de mon sacrifice. Nous venons de tout perdre… Vous votre notoriété, moi l’honneur."

HRP : Je l'ai déjà lu il y a un moment, toujours aussi sympa ^^

HRP : Oui j'ai bien aimé, la fin est un peu trop rapide, mais sinon c'est sympa.

S’abandonner. Ne plus être. Ne pas perdre connaissance, sans pour autant avoir conscience de son environnement. Ce n’est pas facile, mais que faire d’autre pour ne pas souffrir. C’est du moins ce que l’on se dit au début. Et puis, petit à petit, la souffrance devient compagne. Amie. Etre enchainée les yeux bandés, au dessus d’un sceau pour la fiente, entre deux séances de torture m’a fait aimer la souffrance. Il ne restait qu’elle.

Parfois, une pensée fugace de ce qui précéda cela, traverse l’esprit. La mort de mon frère, ce fils de crétin. Un père anéanti par la colère et le désarrois. Un prêtre bien plus futé que prévu. Ce visage angélique et ce regard pénétrant, envoutant. Comment a-t-il fait pour que sans réserve, je lui livre la vérité brute, nue, sans coffret ni ruban.

Il n’a pas menti. Le vrai pouvoir n’est pas dans l’acier, mais dans les mains de celui qui le forge. Je lui ai avoué mon forfait, mais je suis contente de l’avoir surpris. Le seul moment ou son regard a laissé entrevoir une sorte de doute, fut quand le serpent décida de me laisser la vie. Piètre sacrifice raté de ma personne. Pourquoi? Comment? Aucune idée à vrai dire. Une indigestion… Un coup de fatigue… Ou, un signe.
Toujours est-il que cela eut un effet certain sur le prêtre. Ce petit être, objet d’un sacrifice de bas étages, ayant perdu l’honneur en essayant de se soustraire au rituel le plus valorisant pour toutes femmes, a fait naitre le doute dans l’esprit de ce dévot réputé impitoyable. La certitude n’a jamais tué personne. Le doute, peut-être. Toujours est-il qu’il a radicalement changé le comportement de l’un des plus puissants représentant du culte.

Il vit dans la placidité du reptile le choix de Set lui-même. Quelle chance diriez-vous. Je n’en suis pas si certaine. J’ai payé le prix de mon forfait. J’ai parfois même souhaité la mort, seule délivrance envisageable face à la torture.

Je ne pensais pas que cela aurait une fin. Cet amuse bouche n’était qu’un début, dont l’épilogue fut le marquage indélébile de ma chair, signifiant aux autres autant qu’à moi-même mon destin. Fin de la souffrance physique. Début de la découverte du monde.

Mon mentor avait donc décidé de m’offrir. En cela, rien de bien étonnant. Je ne valais plus grand chose. De futur vierge de qualité, jeune et jolie, je suis devenue potentielle fille lubrique et psychopathe, destinée à un sacrifice banal et anodin, sans envergure aucune. Ma destinée a voulu qu’au yeux d’un dévot de Set réputé, je prenne le statut de représentante prometteuse du culte, choisie par Set. Fait d’une importance indéniable car bien souvent, les prêtres se voient octroyer leurs responsabilités grâce aux compromissions et autres magouilles de leurs proches.

Mais par Set! Quelle idée saugrenue que de m’offrir à une tribu dégénérée d’étrangers basés en Aquilonie. Une sorte d’extrait de concentré de lie infâme, que seules les sous races peuvent produire. Aquiloniens et autres cimériens. Je fut d’ailleurs très étonnée de constater en leur sein la présence de quelques Stygiens. Certainement les moins dotés en matière cérébrale, utilisant la bosse située entre leurs deux épaules pour défoncer les portes.

Début d'un périple un peu long à raconter, me faisant passé contre mon gré en un lieu sans aucun confort, Tortage. Une sorte d’endroit ou ce qui ce fait de plus bas dans l’échèle humaine semble s’être donné rendez-vous. Je réussis par mes propres moyens à trouver mon lieu de destination… Le Poitin. Là, se terrent mes maitres. Les Sang Coeur. Une sorte de tribu, composée de toutes sortes de races et de toutes professions. Un semblant de société brinquebalante, balbutiante et… Violente. Comme retardée. C’est avec la recommandation écrite de mon mentor que je me présentais en leurs terres, afin de les servir, d’obtenir une éducation dite: "à la Cimmérienne". La rencontre fut brutale. L’un des membre de cette tribu me présenta l’un des plus haut représentant. Après s’être fait lire la missive, il me dévisagea, m’évalua en tournant autour de moi tout en me regardant de la tête aux pieds. Il finit par dire:

- "Mais qu’est-ce que je vais pouvoir faire de ça! Elle doit pas savoir cuisiner comme j’aime, pis pour la culbute, y’a rien à prendre! Tu sert à quoi toi la Stygienne?"

J’étais soufflée… Mais pour qui ce sauvage se prenait-il?? Je m’entendis lui répondre de but en blanc:

- "Espèce de demeuré de Cimmérien! Personne ne me parl…"

En suite, le trou noir. Je me souvient juste l’avoir vu prendre son élan pour me donner une claque. Je ne pourrais dire combien de temps je suis restée au sol, inconsciente. Toujours est-il que je fut réveillée par le bruit de ces sauvages en train de faire ripaille. C’est rustres m’avaient laissé au sol, pendant qu’il festoyaient joyeusement.

M’apercevant en train de me redresser, cette brute m’interpella d’une manière odieuse, mais sans rancune apparente:

- "Hey, la brindille, vient manger, ça te fera pas d’mal! T’a vu ta mine? Les gars, je vous présente notre cadeau. Elle vient de Stygia. C’est un de ces fous de prêtre qui me l’envois pour qu’elle apprenne la vie. Il dit qu’elle est de la haute et qu’elle doit apprendre la dur vie des autres peuples, pour qu’elle soit docile. Ramène toi vite fait, sinon, je viens te chercher à coup de bottes! Tu mange en silence, quand on aura fini, tu fera la vaisselle et après, si un gars a besoin, tu lui offrira tes fesses. Mais bon. J’ai comme un doute. Ici, on aime les filles robustes."

Tout se passa comme susdit. Pitance, corvée, secouage en règle par un Cimmérien dont le nom m’échappe, partie ma foi la plus exaltante. Ces brutes sont certes décérébrées, mais alors pour ce qui est de la bagatelle, je dois avouer que c’est quelque chose. Moi qui ne jurais que par la sensualité des femmes, je ne me rebuterais plus désormais devant une exigence de cette sorte… La bestialité du barbare me fit voir trente six chandelles et me laissa inerte, sur une paillasse miteuse, mais un sourire radieux aux lèvres.
Par la suite, il m’acceptèrent sans autre forme de procès. Je fis mes premières sorties en compagnie d’une jeune guerrière fort appréciable, une dénommée Khyrene. Elle m’apprit la vie. Chasser, me défendre, la manière de parler à un Cimmérien, bref… Tout.

Je fus placée sous les ordres d’Aimkitiara. Une jeune Aquilonienne fort alléchante de par son exotisme, sa blondeur mais aussi et surtout son postérieur aussi beau qu’un temple. Un véritable plaisir que de l’accompagner dans ses périples, ainsi que son amie apparemment très intime, Sylwanta. Ces deux Aquiloniennes m’apprirent à me battre. C’est grâce à elles que je suis toujours en vie aujourd’hui, au sein d’une tribu que j’ai appris à respecter. Bien que très rarement malins, il faut avouer que les Sang Coeur sont attachants. Fiers, guerriers, bref… Respectables. En leur sein, je compris la chose qui marqua mon existence. Eux gagnent leur respectabilité par la sueur et le sang. Non par une compromission diplomatique. Je fit de cette philosophie la mienne, avec une touche Stygienne. Ils sont désormais ma famille. J’obéis aveuglement aux ordres de mes chefs. Je leur doit la loyauté. Je ne souhaite plus rentrer définitivement en Stygia. J’y passerais juste de temps en temps. Pour le sable et le soleil, mais un jour viendra ou je montrerais a ce prêtre que mon éducation est finie. Je lui expliquerais comment un Cimmérien montre sa puissance. Je prendrais plaisir à le voir se tortiller, au bout d’un long… Bâton… Pointu!


<<<A SUIVRE>>>

Kalidor a écrit:HRP : Oui j'ai bien aimé, la fin est un peu trop rapide, mais sinon c'est sympa.

[HRP]Part pas si vite mon Kali!! Y'a la suite qui aura encore une suite!![/HRP]

HRP : Je ne parlais pas de l'histoire finie trop tôt, je parlais de la manière dont tu nous dévoile le pourquoi de ce plan, ça tient sur une ligne, je disais juste que tu aurais pu étoffer, la faire un peu plus échanger avec son père. Maintenant, j'espère bien que l'histoire elle même a une suite ^^

...Ces brutes sont certes décérébrées, mais alors pour ce qui est de la bagatelle, je dois avouer que c’est quelque chose...

HRP : Voilà une vérité qui méritait d'être dite !

Kalidor a écrit:HRP : Je ne parlais pas de l'histoire finie trop tôt, je parlais de la manière dont tu nous dévoile le pourquoi de ce plan, ça tient sur une ligne, je disais juste que tu aurais pu étoffer, la faire un peu plus échanger avec son père. Maintenant, j'espère bien que l'histoire elle même a une suite ^^

[HRP]
Je pense bien reprendre le tout, mais je dois absolument tenir compte d'une chose. La taille du bousin. Plus il sera long et moins de gens le liront. C'est un peu comme "plus tu pédale moins fort..."

J'ai vu un post à propos d'un atelier livre en parlant de ça, j'ai rien compris, mais peut-être que ce serait un bon moyen de faire un truc bien plus étoffé en complément du BG ci-dessus... Brref. J'étudie tout ça. En tout cas, milles mercis pour ces infos, j'en tiendrais compte.

*Pousse Melithep du coude* Hey la déjantée... Y'a un cimmérien qui te reluque... Il parle de bagatelle je crois.

POUSSEZ VOUS NIARDIDJU!! IL EST POUR MOI!! *Melithep fonce sur Kali*
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Très très sympa


edit : "moins que t'avances davantage :p"

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Enlumineur du clan dans mon titre, a été placé là lors de l'apparition des livres RP justement, je m'étais porté volontaire pour filer un coup de main pour les mises en forme. Donc, si tu veux, pas de soucis
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