Ambrosios - En quête de pardon

par **Ambrosios** Mar 17 Fév - 0:42

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J'ai enfin décidé de me remettre au côté RP du jeu, je poste donc mon ancien background que j'avais commencé à l'occasion de la création de mon ancienne guilde. Je le complèterai par la suite pour en arriver là où j'en suis actuellement.

PS : je débute encore dans l'écriture de BG, étant mauvais par nature en français, j'essaye de faire des efforts, soyez indulgents Razz

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Dans la dure réalité de la vie Hyborienne, beaucoup de personnes se tournent vers les puissances supérieures – les Dieux – à la recherche de conseils et de compréhension. Certains se tournent vers Mitra recherchant espoir et soutien, tandis que d'autres se tournent vers Crom pour trouver l'inspiration sauvage. Certains même vont vers Set afin d'avoir accès aux pouvoirs qu'il octroie, mais les Sombres Templiers iront aussi loin que monnayer leur propre humanité à tout être sombre qui pourra lui offrir un peu de pouvoir corrompu qu'il possède.

En passant un pacte avec un tel être sombre – que ce soit un dieu du mal, un démon en colère ou tout autre source de pouvoir impie – le Templier Noir peut amener à lui une immense force et vitalité. Ce pouvoir a, cependant, un
prix car il lie le Templier Noir en une douloureuse adoration exigée par la sombre entité en retour de son approbation....

C'était une journée calme comme toutes les autres à Tarantia, capitale d'Aquilonie. Sur la place du marché, toujours aussi bondée de commerçants et d'habitants, une foule commença à se former autour d'une grande silhouette entourée de soldats en armure noire. Cet individu semblait différent de tous ceux présents autour de lui. Il se démarquait par sa grande taille, arborait une chevelure d’un noir abyssale et un corps extrêmement musclé qu’on aurait dis qu’il été taillé dans la roche. On pouvait apercevoir au premier coup d'œil qu'il s'agissait d'un guerrier de part toutes ses cicatrices et l'épée massive qu'il portait à sa hanche. Cette personne n'était autre que Conan, roi d'Aquilonie, autrefois un barbare Cimmérien. Les soldats qui l'entouraient étaient sa garde personnelle.

Alors que tout le monde saluait le roi, des cris d'alertes retentirent et une ombre épaisse apparût à l'autre bout de la place. Elle se déplaçait lentement telle une petite tornade de fumée noir et personne n'osa
l'approcher dû à l'aura maléfique qu'elle dégageait. L'ombre n'était guère plus grande qu'un humain et pourtant elle inspirait la terreur chez les habitants qui commencèrent à fuir vers le palais. Conan n'avait pas peur des humains, mais il était effrayé à l'idée de se retrouver face à une chose que sa lame ne pourrait trancher. Alors que la garde se mit en travers du chemin qui séparait le roi de l'ombre, Conan remarqua à travers elle deux faibles lumières bleues.

La place était devenue entièrement déserte quand l'ombre s'arrêta à quelques mètres du mur que formait la garde personnelle du roi. Conan fortement intrigué par ce qu'il venait d'entrevoir se dirigea vers cette entité mystérieuse malgré les mises en gardes de ses protecteurs, sa main serrant le pommeau de son épée. A la fois anxieux et excité, il s'arrêta net lorsque l'épaisse fumée noire commença à se dissiper.

Conan poussa soudain un juron alors que ses gardiens s'attroupèrent autour de l'homme qui était apparu. Il était d'une musculature imposante, les cheveux noirs et ses yeux qui ne lâchaient pas le roi reflétaient à la fois une grande détermination mais aussi un certain malaise difficile à expliquer. Il portait aussi une peinture sur le visage, signe qu'il faisait parti d'un des nombreux peuples Cimmérien.
- Par Crom ! jura Conan - Qu'est-ce qu'un Cimmérien tel que toi cherche à faire en venant ici ?
Sur ces mots, les gardes se ressaisirent à l'idée de rencontrer un guerrier de la même race que leur roi. Pour Conan, il n'y avait pas de doutes.... il s'agissait bien d'un Cimmérien qui se trouvait en face de lui.

L'homme ne répondit pas, il posa seulement sa main sur le sac noir qu'il portait et en déversa le contenu sur les dalles de la place. Les soldats, à la fois écœurés et enragés de voir des têtes de soldats Aquiloniens rouler sur le sol, chargèrent l'inconnu.
- RECULEZ !! Rugit Conan. Que viens-tu faire ici ?
- Cela aurait été tellement plus simple.... murmura l'inconnu d'une voix puissante.
- Ma patience à des limites Cimmérien ! Que veux-tu ? lui adressa Conan d'un ton las.
- La mort !

Pendant quelques instants, un silence s'installa sur la place. Les soldats s'échangèrent des regards interrogatif alors que le visage de Conan ne trahissait aucun sentiment. Soudain il éclata de rire, recouvrant le lieu de sa puissante voix. Les gardes restaient ahuris devant ce face-à-face peu commun tandis que l'inconnu restait parfaitement immobile.
- Et pourquoi tu ne le ...
- Je ne peux pas, l'interrompit l'homme, j'ai déjà essayé à plusieurs reprises, sans succès.
Conan redevint soudain sérieux, ne comprenant pas l'objectif de son adversaire.
- Je vais te faire une démonstration, reprit-il.

L'homme mystérieux demanda aux soldats de reculer d'un geste vif. Ils regardèrent alors Conan qui acquiesça. D'un geste souple, l'inconnu se saisit de son épée et pointa Conan. Soudain, il retourna sa lame contre lui et, d'un geste puissant, tenta de se la planter en plein cœur.
C'est alors que devant les yeux de Conan et de sa garde, l'ombre était réapparue et avait empêché le bout de la lame d'atteindre son objectif.
L'œil humain n'aurait pu percevoir l'apparition et la vitesse de déplacement de l'ombre autour de l'individu. Même Conan, plus développé qu'un simple humain, n'est arrivé qu'à entrevoir ce qui ressemblait à un éclair noir.
L'inconnu rengaina son épée :
- Par Crom ! Qui es-tu pour posséder un tel monstre en toi ? S'exclama Conan
- En Cimmérie je suis connu sous le nom d'Ambrosios le Templier Noir.
- Pourquoi es-tu ici, loin de ta terre natale ? interrogea Conan
- J'ai eu vent que tu avais gardé la lame brisée et gravée d'un phénix qui aurait transpercé et mis à mal un démon. Grâce à elle, tu peux transpercer l'être maléfique qui m'accompagne.

Conan resta muet tout en fixant Ambrosios. Alors qu'un des soldats allait interrompre ce silence Conan prit la parole, un sourire au lèvre :
- J'accepte ta demande... à une condition. Bats-toi contre moi, si tu gagnes alors j'exaucerai ton vœu.
- Et si je perds ? se méfia Ambrosios.
Seul celui-ci s'aperçut que le sourire de Conan s'était élargit à ces mots.
- Tu devras rejoindre mes rangs !
A ces mots, Ambrosios hésita. Ce fut la première fois qu'il trahissait ses sentiments à travers son visage. Il craignait cette éventualité et cela se voyait nettement.
- J'accepte, dis-t-il après un long moment.

Alors qu'Ambrosios commençait à tordre son corps dans une posture de combat, Conan lui posa une question qui le troublait depuis le départ :
- Pourquoi souhaites-tu la mort ? Pourquoi ne pas me tuer et devenir roi à ma place par exemple ? Avec ce démon qui t'accompagne tu pourrais.....
Ambrosios grogna, fixa Conan et prit la parole :
- Il y a quelques années de cela je vivais dans un village au nord de la Cimmérie, assez proches des Monts Eiglophiens. Nous vivions paisiblement bien que nos voisins Vanaheim étaient opposés à notre existence.
Ambrosios s'arrêta quelques instants puis reprit :
- Alors que nos guerriers étaient partis aider un autre village, les Vanaheims sautèrent sur l'occasion et massacrèrent tout les habitants. Au moment du raid, j'étais parti chassé des voyous qui s'étaient installés à quelques kilomètres de mon village. J'ai vu de la fumée je me suis donc précipité. Malheureusement j'étais arrivé trop tard et je restais impuissant devant le massacre qui s'offrait à mes yeux. C'est alors "qu'il" est apparu, me promettant la force et le pouvoir de me venger à condition de passer un contrat. Sur le coup de la colère, je n'ai pas réfléchi. J'ai accepté et dès lors, une douleur effroyable m'a traversé le corps et j'ai perdu conscience.

Ambrosios frissonna, il lui était difficile de se souvenir de ces moments pénibles.
- J'éprouvais la même situation que dans un rêve.... ou plutôt un cauchemar. Des images apparaissaient devant mes yeux de manière rapides, trop rapides pour distinguer quelque chose. Au fur et à mesure, ma vision s'était habitué. Je commençais alors à apercevoir des huttes dévorées par les flammes, des hommes et des femmes gisant à terre puis des soldats à cheval équipés d'armures de cuir et de haches. C'est alors que mon esprit explosa, je n'arrivais plus à me concentrer sur ce que je voyais. Soudain je réussi à reprendre conscience de ce qui m'entourer : mon village en feu, femmes et enfants mutilés et gisant à l'extérieur, la terre baignant dans le sang. Pour finir, il se trouve que je m'étais retrouvé accroupi autour de ce qui avait semblé être un massacre sans précédent, les Vanaheims faisaient maintenant aussi parti des tas de cadavres. C'est à ce moment que j'ai pris conscience de cette chose qui me suivait.

A suivre....