Arkas, maître des écuries [BG du Clan]

Fils d’un marchand de bête itinérant, dès sa plus jeune enfance Arkas parcouru les terres sauvages d’Hyboria en compagnie de sa famille. Son père était reconnu dans de nombreux royaumes « civilisés » pour la qualité de ses chevaux qui faisaient d’excellentes montures. Nombreux étaient les riches nobles qui s’offraient ses services de dresseur et d’éleveur. Arkas reçu de son père le meilleur des enseignements, il développa même certaines affinités avec des bêtes peu communes telles que les Rhinocéros qui servaient de montures dévastatrices dans les royaumes frontières. Son talent dans le soin et le dressage était la fierté de sa famille.

Un jour pourtant, un noble Némédien vint acheter à son père un étalon magnifique, rapide comme le vent, mais avec un fort caractère. Malgré les avertissements d’Arkas quand à la difficulté de maitriser l’étalon, le noble souhaita l’acquérir. Quelques jours passèrent et le noble revint, le bras couvert de bandage, furieux. Lors d’une chasse le cheval était devenu incontrôlable et avait désarçonné son cavalier. L’étalon avait été abattu sur le champ, et le noble accusait le père d’Arkas pour cet incident, voulant à tout prix être remboursé.Evidement le père d’Arkas refusa, argumentant que l’avertissement avait été donné avant l’achat. Puis ils reprirent la route sans plus attendre.

Mais le némédien ne s’arrêta pas là, et il envoya à leur poursuite ses hommes de main. Arkas et sa famille furent pris dans une embuscade sur la route, et les mercenaires ne leur laissèrent aucunes chances. Arkas n’était pas un guerrier, et son père était vieux, ils se firent massacrer, les mercenaires ayant pour ordres de ne laisser aucuns survivants. Pourtant Arkas ne périt pas lors de l’assaut, certes il fut laissé pour mort au milieu de la route avec une importante blessure à la jambe. Et certainement que si un petit groupe d’hommes empruntant cette route, n’était pas passé par là quelques minutes après le départ des mercenaires, Arkas aurait perdu la vie. Mais dans son malheur, la chance lui sourit.

Il fut transporté et soigné par ces étrangers, son rétablissement fut long et douloureux, autant physiquement et que psychologiquement, et jamais il ne retrouva la totale mobilité de sa jambe. Mais il avait trouvé dans ses sauveurs une nouvelle famille, ces hommes faisaient parti du clan Arkentsone, et Arkas ne les quitta plus jamais, mettant au service du clan ses talents.